Réduction des
endomorphismes, endomorphismes
nilpotents
Références :
Bourbaki, Algèbre chap VII.5
Une
méthode effective pour la décomposition de Dunford
par D. Ferrand (préparation de Rennes)
Autour
du théorème des invariants de similitude par G. Vial
(idem)
Quelques
compléments concernant les invariants de similitude par A.
Ducros (idem)
Quelques exercices sur les
endomorphismes nilpotents :
Ci-dessous
$V$ est un espace vectoriel de dimension finie.
- Quelle relation a t-on entre l'indice d'un endomorphisme
nilpotent et son rang ?
- Soit $f$ un endomorphisme de $V$. On sait que la suite
de
sous-espaces vectoriels $(Im(f^n))$ est stationnaire à partir
d'un certain rang. Quelle est sa limite ? Même question avec la
suite $(Ker(f^n))$.
- Soit $f$ un endomorphisme nilpotent de $V$. Montrer
qu'il
existe un endomorphisme $g$ tel que $gf-fg=f$. La réciproque
est-elle vraie ?
- Montrer que sous une condition sur le corps à
préciser un endomorphisme $f$ de $V$ est nilpotent si et
seulement si la trace de $f^n$ est nulle pour tout $n$ compris entre
$1$ et la dimension de $V$.
- (Plus difficile.) Soient $k$ un corps et $S$ un sous-ensemble de $GL_n(k)$.
On suppose qu'il existe un entier $m$ tel que tout élément de $S$ est d'ordre
fini $\leq m$ (<= m). Montrer que l'ensemble $T$ des traces des éléments de $S$ est fini. Que se passe t-il si on suppose seulement que chaque élément de $S$ est d'ordre fini ?