La figure
6.14 montre la couche de surface de
l'état initial reconstitué et l'état final correspondant de la
période d'assimilation, obtenus avec la méthode primale en
utilisant
observations, c'est-à-dire une tous les
pas
d'espace, tous les
pas de temps.
Les résultats équivalents à la figure précédente sont
représentés sur la figure
6.15 lorsqu'on
utilise
observations (tous les pas d'espace sur la grille de
surface et à tous les pas de temps).
On constate que la reconstitution de l'état initial est bien
meilleure lorsque beaucoup d'observations sont utilisées, même si
les champs obtenus ne sont pas tout à fait lisses. En effet, à
tout instant, on souhaite que la trajectoire identifiée soit proche
des observations bruitées (dont les champs sont représentés sur
la figure
6.3), ce qui laisse peu de place au
modèle pour essayer de lisser les champs. Par contre, lorsque peu
d'observations sont utilisées, la reconstruction de l'état initial
est partielle, mais celui-ci est plus régulier puisque le point de
départ de la minimisation est un champ lisse (l'état réel du
système mais à un instant différent) et peu de contraintes
bruitées agissent sur l'évolution de l'état identifié au cours
de la minimisation de la fonction coût.
La figure
6.6, qui montrait les mêmes résultats
en utilisant
observations, est une sorte de moyenne entre les
deux précédentes figures. En effet, avec des observations tous les
pas d'espace, tous les
pas de temps, on obtenait une meilleure
reconstitution mais un champ moins lisse que lorsque peu d'observations
sont utilisées, et une moins bonne reconstitution mais plus lisse
qu'avec beaucoup d'observations.