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Figure 6.21:
Normes RMS des erreurs d'assimilation obtenues pour les deux
méthodes en fonction du nombre de pas de temps le long de la période
d'assimilation.
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La figure
6.21 montre pour chacune des deux méthodes
la norme RMS de la différence sur la couche de surface entre la trajectoire à reconstituer
(issue du modèle bruité) et la
trajectoire issue de la condition initiale identifiée. On a également représenté
sur cette figure la norme RMS de la différence entre la trajectoire à reconstituer et la trajectoire
que l'on obtient en ne cherchant pas à identifier le terme d'erreur modèle, afin de montrer
qu'en supposant qu'il y a dans la réalité un terme inconnu dans le modèle, le fait de ne
pas en tenir compte peut avoir des conséquences néfastes pour la reconstitution de la trajectoire.
On constate assez évidemment
que la différence entre la trajectoire à identifier (provenant du modèle bruité) et
celle calculée en ignorant la présence d'un terme d'erreur dans le modèle
augmente assez nettement avec le temps. Ceci montre bien que si, dans la réalité, le modèle
contient des termes d'erreur inconnus, le fait de ne pas en tenir compte dégrade sensiblement la qualité
des trajectoires obtenues.
On constate également que les erreurs augmentent avec le pas de temps pour les deux méthodes, mais
de façon légèrement moins marquée pour la méthode duale. La trajectoire identifiée par la méthode
primale conserve un écart assez régulier avec la trajectoire issue de la condition initiale exacte mais
sans tenir compte d'un terme d'erreur dans le modèle. Le modèle utilisé dans la méthode primale
ne tenant pas non plus compte d'un terme d'erreur présent dans la réalité, il est donc tout à fait
normal que l'algorithme primal donne de moins bons résultats qu'en intégrant simplement le modèle
non bruité à partir de la vraie condition initiale.
Par contre, non seulement la différence entre la trajectoire identifiée par la méthode duale et la
trajectoire issue du modèle réel bruité augmente moins vite que pour la méthode primale, mais
en plus, à la fin de la période d'assimilation, celle-ci est moins élevée que la différence entre
la trajectoire exacte du modèle non bruité et la trajectoire exacte du modèle réel.
En effet, la méthode duale
construit un terme correctif dans le modèle à partir des données, dans le seul but de
reconstruire une trajectoire plus proche de celle qui a conduit à la récupération des observations,
et on constate bien sur la figure
6.21 que la trajectoire identifiée par l'algorithme
dual s'éloigne moins vite de la réalité que la trajectoire issue de la condition initiale exacte
avec un modèle sans terme correctif.
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