Nous avons tout d'abord appliqué la méthode primale afin
d'assimiler les observations (fig.
6.3)
bruitées. La figure
6.9 montre la solution
obtenue au début et à la fin de la période d'assimilation dans
le cas d'une erreur modèle de
. Nous constatons que les lignes
de niveau restent lisses malgré le terme d'erreur dans les
équations du modèle. En comparaison de la figure
6.6 qui montrait la solution de la méthode
primale sans erreur modèle, on constate une perte de qualité de
l'identification de l'état initial. Celle-ci se retrouve
naturellement sur la reconstitution de l'état final.
La figure
6.10 montre les mêmes résultats
que la figure précédente lorsque l'erreur modèle est augmentée
et atteint
. Il apparaît assez clairement que la
reconstitution de l'état initial (et l'état final correspondant)
est très nettement dégradée. Néanmoins, les lignes de niveau
restent relativement lisses, ce qui permet à la solution de pouvoir
évoluer en temps pendant de grandes périodes sans devenir totalement
bruitée.
La comparaison entre les figures
6.9
et
6.10 montre bien la vitesse à laquelle se
dégrade la solution construite par la méthode primale lorsqu'on
augmente l'erreur modèle. Il est donc clair que cette méthode est
fortement pénalisée par la présence d'un terme d'erreur dans
le modèle, même petit.